En tant que présidente du WWF-France je souhaite vous parler de notre dernier rapport Planète Vivante 2024. Ce rapport répète un message que nous connaissons trop bien : « la situation est critique ».
Cela fait plusieurs jours que je réfléchis à la meilleure manière de le faire, car j’ai l’impression que tout a été dit et redit, que nous nous répétons sans cesse. Je me suis donc interrogée : quels messages devrions-nous écrire pour que ce rapport ait un impact réel ? J’ai tenté plusieurs approches : un récit positif, de l’humour décalé, et même l’excellente idée d’un ami d’évoquer la disparition des animaux domestiques pour faire en sorte qu’on se sente personnellement concerné.
Mais rien ne semble à la hauteur de l’enjeu : faire en sorte que la connaissance mène à l’action, et que cette action aboutisse à un véritable changement de paradigme.
Le véritable enjeu est donc de trouver les leviers qui conduiront une majorité de citoyens à l’action. Le véritable enjeu est de réussir à rendre attractif et populaire le récit d’un monde différent, d’un monde durable.
Je me suis donc rendue à l’évidence. Ce rapport ne changera pas le cours des choses, néanmoins il est indispensable de continuer à vous informer, à vous alerter, à diffuser les résultats de la recherche, et à faire avancer la science.
En 50 ans, la taille moyenne des populations d’animaux vertébrés sauvages a chuté de 73 % !
Les activités humaines sont responsables de l'effondrement de la biodiversité, principalement à cause de la perte des habitats naturels du fait de l'agriculture non durable. Mais aussi l'exploitation forestière, les transports, et la fragmentation des rivières pour les espèces d’eau douce sont en cause. Le changement climatique deviendra bientôt la principale menace : la hausse des températures entraîne déjà des phénomènes de mortalité massive, ainsi que des extinctions d'espèces. D'autres facteurs comme la surexploitation, les espèces invasives et la pollution ont également un impact dévastateur sur la nature.
Maintenant, il faut enfin diriger les financements vers des projets qui restaurent la planète au lieu de financer des activités néfastes pour la nature comme c'est le cas aujourd'hui.
On peut soit se laisser paralyser par le tableau pessimiste et l’immensité de la tâche, soit faire ce que WWF-France et d’autres font : se battre sans relâche pour protéger et restaurer !
Les dirigeants du monde entier se réuniront dans 10 jours à l'occasion de la COP16 de la biodiversité. A cette occasion, les gouvernements doivent se saisir de cette opportunité pour accélérer la mise en œuvre de l’accord mondial sur la biodiversité, et prendre des mesures concrètes, notamment l’arrêt des subventions dommageables à la nature et l’intensification des efforts financiers pour la restauration!
#Biodiversité #WWF #COP16 #COP29
Cela fait plusieurs jours que je réfléchis à la meilleure manière de le faire, car j’ai l’impression que tout a été dit et redit, que nous nous répétons sans cesse. Je me suis donc interrogée : quels messages devrions-nous écrire pour que ce rapport ait un impact réel ? J’ai tenté plusieurs approches : un récit positif, de l’humour décalé, et même l’excellente idée d’un ami d’évoquer la disparition des animaux domestiques pour faire en sorte qu’on se sente personnellement concerné.
Mais rien ne semble à la hauteur de l’enjeu : faire en sorte que la connaissance mène à l’action, et que cette action aboutisse à un véritable changement de paradigme.
Le véritable enjeu est donc de trouver les leviers qui conduiront une majorité de citoyens à l’action. Le véritable enjeu est de réussir à rendre attractif et populaire le récit d’un monde différent, d’un monde durable.
Je me suis donc rendue à l’évidence. Ce rapport ne changera pas le cours des choses, néanmoins il est indispensable de continuer à vous informer, à vous alerter, à diffuser les résultats de la recherche, et à faire avancer la science.
En 50 ans, la taille moyenne des populations d’animaux vertébrés sauvages a chuté de 73 % !
Les activités humaines sont responsables de l'effondrement de la biodiversité, principalement à cause de la perte des habitats naturels du fait de l'agriculture non durable. Mais aussi l'exploitation forestière, les transports, et la fragmentation des rivières pour les espèces d’eau douce sont en cause. Le changement climatique deviendra bientôt la principale menace : la hausse des températures entraîne déjà des phénomènes de mortalité massive, ainsi que des extinctions d'espèces. D'autres facteurs comme la surexploitation, les espèces invasives et la pollution ont également un impact dévastateur sur la nature.
Maintenant, il faut enfin diriger les financements vers des projets qui restaurent la planète au lieu de financer des activités néfastes pour la nature comme c'est le cas aujourd'hui.
On peut soit se laisser paralyser par le tableau pessimiste et l’immensité de la tâche, soit faire ce que WWF-France et d’autres font : se battre sans relâche pour protéger et restaurer !
Les dirigeants du monde entier se réuniront dans 10 jours à l'occasion de la COP16 de la biodiversité. A cette occasion, les gouvernements doivent se saisir de cette opportunité pour accélérer la mise en œuvre de l’accord mondial sur la biodiversité, et prendre des mesures concrètes, notamment l’arrêt des subventions dommageables à la nature et l’intensification des efforts financiers pour la restauration!
#Biodiversité #WWF #COP16 #COP29
