Il y a 3 semaines, j’ai lâché mon iPhone pour un dumbphone.

Je ne supportais plus la personne que ça faisait de moi :

• constamment à actualiser mes e-mails même en balade,
• le nez rivé sur l’écran dès que j’avais une minute off,
• à me demander “où est mon téléphone” toutes les 2 minutes pour voir si quelqu’un ne m’avait pas écrit sur WhatsApp.

Pourtant j’avais essayé les garde-fous dont tout le monde parle : 
pas de notification, écran sans couleur, suppression de certaines apps, etc.

Mais ça ne suffisait pas.

En tout cas, pas pour moi.

J’avais toujours cet objet qui créait chez moi l’envie d’être connectée en permanence, 7j/7 avec le reste du monde.

Et paradoxalement, ma qualité de présence avec mes proches n’avait jamais été aussi basse.

J’étais partout et nulle part.

Alors, j’ai fait un choix radical.

J’ai acheté un chouette appareil photo pour capturer les souvenirs des moments de vie.

J’ai prévenu mes amis et ma famille.

Et j’ai pris un téléphone qui ne fait qu’appels et sms.

Voici ce que j'ai appris après 3 semaines :

• que cet objet cultivait en moi une peur du manque permanente, 
• que mon gain de sérénité valait bien plus que le gain d'efficacité,
• que mes conversations instantanées étaient pleines d’infos mais vides de liens.

Bien sûr, je n’ai pas abandonné la technologie pour autant.

Je continue de servir mes clients en visio, je publie sur les réseaux sociaux et nous développons avec mon équipe, Boussole, notre outil de consulting RH.

Je pense simplement avoir repris possession de ce dont Johann Hari parle dans son livre (Stolen Focus) :

l’attention volée par notre monde moderne.

Et ça fait un bien fou de pouvoir se reconnecter à l’essentiel. ❤️