Mathieu Blanchard

“Mat, tu vises quel chrono ?“
J’ai couru le Marathon pour Tous sans objectif.
Je vous raconte 👇

J'ai eu la chance de courir le parcours officiel du marathon olympique grâce au projet “Marathon pour Tous“.

C'était une première historique dans l'histoire des Jeux Olympiques : un marathon ouvert à tous, sans chrono ni classement.

Et pourtant, dès que je partageais mon projet, une question revenait systématiquement : “Tu vises quel chrono ?“

Comme si la performance était la seule raison de relever un défi sportif.

Pour ma part, ma motivation était bien différente.

Je n'étais pas là pour battre un record, mais pour célébrer la communauté et cette inclusivité inédite proposée par l'organisation.

Il n'y avait pas de chrono, mais il y avait du partage.

Il n'y avait pas de classement, mais il y avait des visages souriants, des personnes de tous horizons réunies par une même passion.

Même sans les chiffres précis, je peux vous assurer que j'ai vu des profils variés.

Des coureurs et des marcheurs de tous âges, de toutes origines, unis par l'idée que le sport doit être accessible à tous.

Le sport doit être inclusif, et c'est une valeur qui me tient profondément à cœur.

Parce qu'au-delà de la compétition, le sport, c'est avant tout un moyen de rassembler, d'intégrer, et de créer des liens.

Alors, peu importe le chrono, ce marathon était une vraie victoire pour l'inclusivité !

Dans le milieu de l’entreprise j'ai rarement vu la valeur d'inclusivité proposée par les gestionnaires.

Et je comprends que cela peut être très compliqué. Car on recrute généralement pour des compétences spécifiques.

Alors que “courir” est une compétence que possèdent la majorité des humains.

Je rêve tout de même d’un monde où les entreprises arrivent à se construire avec plus de diversité.

Et vous ? Connaissez-vous de bons exemples d’inclusivité en entreprise ?

Des personnes qui ont eu la chance de participer au Marathon pour Tous dans la communauté LinkedIn ? Racontez-moi votre expérience !

Je me remets au coaching !

Je vous explique pourquoi et comment 👇

J’avais commencé le coaching en trail au Canada. J’ai pratiqué pendant 4 ans.

Je faisais du coaching 1-1 individualisé.

Je suivais entre 15 et 20 athlètes.

Je parlais avec eux, je construisais leurs programmes en fonction de leurs disponibilités et de leurs objectifs.

J’adorais ça.

Je suis un autodidacte du sport. J’ai énormément appris grâce à des lectures, notamment scientifiques. Et à des rencontres (coachs, data scientists, physiothérapeutes, préparateurs mentaux).

J'ai également suivi diverses formations, dont les cours de La Clinique Du Coureur.

J’ai fini par avoir un regard critique. D’analyse et de vulgarisation. Notamment grâce à toute la data que j’agrégeais.

Et un jour j’ai pris goût à partager tout ce que j’avais appris.

Parce que j’avais pris conscience que tout le monde n’avait pas compris cela.

Que cela pouvait avoir un gros impact positif sur la courbe de progression des athlètes.

Surtout, j’avais un sentiment de gratitude de voir un athlète réussir après l’avoir accompagné sur plusieurs mois.

Le débrief du lendemain avec un athlète qui a eu du succès dans son projet, ça n’a pas de prix.

Ce qui m’a fait arrêter : le mental et les émotions.

Accompagner quelqu’un c’est partager ses doutes, ses blessures, sa détresse.

C’est très enrichissant humainement.

Mais c’est aussi très consommateur en énergie.

À cette époque, j'étais en train de me construire en tant que coureur pro.

Je me souviens très bien. Lors de mon tout premier stage avec le team pro Salomon (2022 au Cap Vert), j’étais au premier brief du stage.

Je recevais des messages d’athlètes qui avaient un problème avec leur programme et je n’arrivais pas à être focus sur le speech très inspirant du team manager.

Le soir, par respect pour mes coachés, je leur ai envoyé un mail pour leur dire que j’arrêtais. Pour certains, je les accompagnais depuis 3-4 ans.

Ça a été une rupture difficile.

Mais je me suis toujours dit que j’y reviendrai !

Que je trouverais une manière de vivre le coaching en harmonie avec ma vie d’athlète pro.

Notamment, sans la surcharge émotionnelle.

Et c’est là que Campus.coach a naturellement pris sa place.

Au début, je ne croyais pas à l’approche algorithmique, car le trail est trop multifactoriels.

Jusqu’à ce que quelqu'un de Campus me parle et me fasse comprendre la profondeur de leur technologie et de la prise en compte de tous les paramètres. Ainsi que la diversité des compétences de l'équipe.

Je suis tombé sur une team super intelligente. Des développeurs, des designers, des data scientists.

Je les ai challengé au max et ils ont eu des réponses profondes qui m’ont convaincu.

C’est l’ensemble de toutes ces choses qui m’a vraiment séduit.

Ça fait 6 mois que je bosse avec eux en sous-marin.

Notre nouvelle version trail sera fonctionnelle dès janvier 2025.

C’est un super challenge entrepreneurial pour moi.

Et pour vous, ce serait quoi le coaching idéal ?